Intervention de Franziska Honsowitz-Friessnigg
Webinaire du 27 octobre 2023 « Les défis de la fraternité universelle »
Transcription
Bonjour à toutes et à tous.
Et permettez-moi de commencer par remercier le réseau Pluriel ainsi que M. Michel Younès et Sultan Al Ali pour leur chaleureux accueil et pour m’avoir invité à prendre la parole ici aujourd’hui.
Je vous remercie beaucoup. Je suis très heureux de participer à ce webinaire sur les défis de la fraternité universelle dans le cadre de la préparation du cinquième anniversaire de la signature de la Déclaration par Sa Sainteté le Pape François et le Grand Imam d’al-Assad, M. Ahmed al-Tayyeb.
Le titre de ce document, Fraternité humaine pour vivre ensemble, est hautement pertinent et valide. Dans ma présentation, je vais me concentrer sur trois aspects.
Tout d’abord, je commencerai par le Document sur la fraternité humaine et mettrai en évidence sa pertinence et ses éléments clés pour le dialogue et la réflexion.
Bien sûr, je pense que cela était mentionné dans le plan. Lorsque le document a été signé en 2019, j’étais l’ambassadeur autrichien auprès du Saint-Siège à Rome.
Et maintenant, je suis le directeur du département au sein du Ministère autrichien des Affaires étrangères qui s’occupe de la zone du dialogue interreligieux et interculturel.
Dans la deuxième partie de ma présentation, je vais exposer comment le dialogue interculturel et interreligieux sont des éléments essentiels de notre politique culturelle étrangère autrichienne.
Je vais approfondir le rôle de l’équipe de travail sur les cultures et les religions et présenter notre définition du dialogue ainsi que le résultat le plus important, qui pour nous est le potentiel transformateur, le potentiel transformateur du dialogue.
Dans nos dialogues, nous incluons généralement des acteurs étatiques et non étatiques.
Et pour conclure, je vous présenterai des exemples de bonnes pratiques autrichiennes en matière de dialogue interreligieux et interculturel, tels que la plateforme des communautés religieuses reconnues, le Conseil de leadership musulman-juif ou encore le Prix de la réussite interculturelle, décerné par le ministère des Affaires étrangères autrichien.
Mais commençons par les bases. La base est le Document sur la fraternité humaine.
Je me souviens très bien de mon séjour à Rome en février 2019.
À l’époque où j’étais là-bas, et lorsque nous avons entendu dans les médias que ce document avait été signé, il a suscité une très grande attention.
D’autre part, du fait que les hauts dignitaires religieux agissaient de manière si visible ensemble, d’autre part, l’attention était attirée en raison du contenu de ce document très riche.
Plus nous analysions et étudiions le document, plus nous découvrions de nouveaux éléments et aspects.
En principe, du moins de mon point de vue, tous les aspects ont abouti à l’importance du dialogue.
Un paragraphe crucial est le suivant, et je cite le Document sur la fraternité humaine : « Le dialogue, la compréhension et la promotion généralisée d’une culture de tolérance, d’acceptation des autres et de coexistence pacifique contribueraient de manière significative à réduire de nombreux problèmes économiques, sociaux, politiques et environnementaux qui pèsent si lourdement sur une grande partie. »
Une autre citation sur l’importance du dialogue nous vient du Dr Martin Luther King : « Les gens ont peur les uns des autres parce qu’ils ne se connaissent pas, et ils ne se connaissent pas parce qu’ils ne communiquent pas entre eux, et ils ne communiquent pas entre eux parce qu’ils sont séparés les uns des autres. »
Je pense que les deux déclarations soulignent cela, mais également pour la justice sociale.
Je voudrais également souligner un autre aspect du document sur la fraternité humaine, qui à notre avis est tout aussi important. Il s’agit de l’aspect de la recherche et de la réflexion, exactement ce que nous faisons ici aujourd’hui.
La déclaration dit : « Al-Azhar et l’Église catholique demandent que ce document devienne l’objet de recherches et de réflexions dans toutes les écoles, universités et instituts de formation, contribuant ainsi à éduquer les nouvelles générations à apporter bonté et paix aux autres, et à être des défenseurs partout des droits des opprimés et des plus démunis parmi nos frères et sœurs. »
Comment cette importante déclaration a-t-elle été perçue ? Je souhaite parler aujourd’hui un peu de la perspective autrichienne et je vais me concentrer sur ces deux aspects du dialogue et de la réflexion.
Dans notre programme gouvernemental actuel, il est mentionné que l’Autriche est considérée comme un lieu de dialogue, et que le dialogue entre les religions et les cultures reste essentiel.
En réalité, nous avons de nombreuses années d’expérience en diplomatie culturelle et en développement des relations culturelles, et nous soutenons des initiatives de dialogue international avec des participants gouvernementaux et non gouvernementaux, y compris des représentants du milieu universitaire, religieux et des ONG.
L’importance croissante de l’identité, de la religion et de la culture dans le contexte de nos problèmes mondiaux très complexes, et je pense à la crise climatique, à la migration, à la justice distributive, et bien d’autres encore.
Ces problèmes requièrent des instruments spéciaux pour les résoudre. Et ces instruments sont des outils de dialogue interreligieux et interculturel, qui reposent sur des valeurs et des lois incluant la démocratie, les droits de l’homme et l’État de droit.
Dans ce contexte, la participation de la société civile, comprenant des représentants du milieu universitaire, des communautés religieuses et des ONG, est un élément clé pour établir ou élargir le dialogue.
Pour rendre visible l’importance du dialogue interreligieux ou interculturel, nous avons mis en place un département de coopération scientifique et de dialogue entre les cultures et les religions au ministère autrichien des Affaires étrangères.
Ceci est le département que je dirige actuellement.
En 2007, nous avons mis en place un cours spécial de dialogue des cultures, ce qui signifiait les communautés religieuses reconnues en Autriche, et nous avons 16 communautés religieuses reconnues en Autriche.
En plus du contexte avec ces 16 communautés, le groupe de travail dirigé par Mme Alexander Rieger, que beaucoup d’entre vous connaissent également personnellement grâce à des événements passés, développe, coordonne et met en œuvre des stratégies de dialogue interculturel et interreligieux au sein de la société civile.
Ils abordent également ce complexe thématique de la religion et de la diplomatie. Je ne traite pas de ce complexe aujourd’hui, mais il s’agit également d’un domaine très vaste de la diplomatie, où différents groupes de travail s’occupent de ce sujet.
Mais laissez-moi vous donner une idée de ce que nous entendons par dialogue lorsque nous en parlons.
Nous entendons le dialogue comme une interaction, qui va au-delà de la simple conversation. Ainsi, nous comprenons le dialogue comme une interaction entre deux ou plusieurs parties, même si ces parties sont différentes, opposées, voire si elles ont des opinions irréconciliables.
Il s’agit d’une interaction avec une ouverture à l’expression de soi, en écoutant l’autre sans jugement, et surtout avec un potentiel de transformation.
En résumé, le dialogue pour nous est une interaction entre deux ou plusieurs parties avec un potentiel de transformation. Je pense que c’est l’élément clé du dialogue que nous suivons.
Il s’agit d’un dialogue sur un pied d’égalité, d’un échange, d’un don et d’une prise.
Nous sommes convaincus que l’interculturalité et, dans ce dialogue, qu’elle peut apporter une contribution significative à la construction de la confiance nationale et au maintien de la paix en tant que moyen de prévention de l’extrémisme.
Le dialogue peut également promouvoir et renforcer la liberté de religion ou de croyance, et nous le faisons par le biais d’un échange de bonnes pratiques.
Passons maintenant à quelques exemples concrets de notre travail de dialogue que nous réalisons au sein du ministère des Affaires étrangères.
Nous sommes en train de mener des dialogues avec des acteurs étatiques et non étatiques, et nous suivons leur approche de type « Track 1.5 ». Le terme « Track 1.5 » signifie qu’il s’agit d’un dialogue qui inclut à la fois des participants étatiques et de la société civile.
Je veux dire, vous savez tous que la Voie 1 est un dialogue au niveau de l’État, mais nous suivons dans ce dialogue interreligieux et interculturel, l’approche de la Voie 1.5, car nous pensons qu’il est important d’ajouter la société civile à notre dialogue, et qu’elle forme une partie complète et entière des délégations.
Comment fonctionnent ces dialogues ?
Nous organisons au niveau de l’État, nous fixons le lieu et l’heure de la réunion. Les niveaux de l’État sont principalement des bureaux étrangers, mais aussi des ministères religieux. Cela dépend du pays avec lequel nous avons ce dialogue.
Généralement, les sessions de dialogue ont lieu une fois par an, et chaque année nous changeons de lieu, soit en Autriche, soit dans le pays partenaire.
Une fois que le moment et le lieu sont décidés, chaque pays décide de la composition de la délégation étatique et de la délégation non étatique, en fonction des sujets que nous discutons, et les sujets sont également décidés de manière consensuelle.
Et l’échange réel consiste principalement en un échange d’exemples de bonnes pratiques. Ainsi, nous échangeons sur ce qui fonctionne très bien dans chaque pays, de chaque côté.
Et l’idée est également de mieux se connaître, car comme je l’ai dit précédemment en citant le Dr Martin Luther King, lorsque l’on se connaît mieux, il est beaucoup plus facile d’échanger et de discuter de sujets différents, même difficiles.
Ainsi, apprendre à mieux se connaître signifie favoriser les échanges culturels. Par exemple, lorsque nous accueillons des délégations en Autriche, nous visitons des monastères, mais nous visitons également des mosquées et des synagogues.
Nous avons récemment organisé un webinaire sur l’importance de la musique sacrée dans différentes religions. Nous avons donc eu des échanges avec différentes communautés religieuses, ainsi qu’avec des enseignants de différentes communautés religieuses.
Cela contribue tous à mieux se connaître les uns les autres.
J’ai mentionné précédemment que nous échangeons des exemples de meilleures pratiques. Pour illustrer cela un peu plus, je voulais mentionner trois exemples de meilleures pratiques, que nous avons évoqués entre autres dans ce dialogue.
Une plateforme des communautés religieuses reconnues. Comme je l’ai mentionné précédemment, nous avons 60 communautés religieuses reconnues en Autriche.
Et en 2012, il y a eu la création d’une plateforme d’églises et de sociétés.
Et cela signifie que les sociétés religieuses et les communautés religieuses, entre elles, ont créé une structure de coopération et l’accent des activités communes était l’échange de points de vue sur des questions importantes concernant leur relation avec l’État, les communautés justes.
De plus, en ce qui concerne la mise en œuvre des discussions sur la liberté religieuse concernant la confusion entre les églises et les sociétés religieuses pour une coexistence pacifique en Autriche, ainsi que dans d’autres pays.
L’idée de cette plateforme était de créer la possibilité pour les communautés religieuses d’échanger entre elles sur leurs problèmes, sur leurs projets, et d’être suffisamment forts pour présenter leurs problématiques à l’extérieur, que ce soit au niveau international ou vis-à-vis des autres communautés religieuses.
Aux communautés religieuses en dehors du pays.
Cette pratique consiste, lorsque nous avons l’occasion en Autriche, à inviter des représentants de différentes communautés religieuses à parler également de cette plateforme et des avantages, mais aussi des éventuels problèmes auxquels ils sont confrontés.
Le deuxième exemple de bonne pratique que je souhaite mentionner est le Conseil de leadership musulman-juif.
Il s’agit d’un conseil qui a également une portée en Europe, car en décembre 2016, 14 leaders religieux européens, sept juifs et sept musulmans, ont fondé le Conseil de leadership musulman-juif.
Et le plaidoyer du conseil défend des valeurs communes, appelle à la protection du droit universel à la liberté de religion et de croyance, ainsi que de nombreux autres sujets.
Et c’est, c’est la même chose, un peu comme la plateforme nationale, mais cela va au-delà des frontières, cela va aussi à l’extérieur.
Un troisième exemple que je voulais mentionner est un projet national.
qui fonctionne bien, le Prix de la Réussite Interculturelle. Il s’agit d’un projet clé du Ministère fédéral autrichien des Affaires européennes et internationales.
Ce prix récompense des projets de la société civile réussis et innovants. Il est important, nous avons parlé de projets de la société civile dans le domaine des intellectuels et du dialogue interculturel, à la fois en Autriche, mais surtout à l’échelle mondiale.
Nous avons reçu cette année plus de 300 candidatures pour le Prix de la Réussite Interculturelle et Interreligieuse. Cela témoigne d’un très fort intérêt de la société civile à l’échelle mondiale pour rendre visibles les projets qu’ils réalisent.
Et avec ces récompenses, ils réussissent à ouvrir de nouvelles perspectives dans ce dialogue interculturel. Et nous le faisons depuis plus de 10 ans maintenant, et chaque année nous recevons davantage de demandes d’acceptation et pour cette récompense.
Et nous sommes très heureux de pouvoir, grâce à cette récompense, honorer des projets de la société civile dans le dialogue culturel et interreligieux.
Pour conclure, en revenant à la perception de cette déclaration sur la fraternité humaine en Autriche, car c’est ce que vous m’avez demandé de faire, il est intéressant de voir comment cette déclaration a été perçue en Autriche.
Je peux affirmer que cette déclaration était une confirmation d’un dialogue interreligieux et interculturel déjà existant. C’est surtout l’aspect du dialogue et de la réflexion qui a renforcé nos activités.
Et également en Autriche, nous souhaitons mettre en valeur le cinquième anniversaire de la déclaration lors d’un événement l’année prochaine, car nous pensons qu’il est important de traiter en permanence ce texte très riche et de l’analyser davantage également en ce qui concerne nos pratiques quotidiennes.
Et peut-être aurons-nous la chance de vous voir, vous ou plusieurs d’entre vous, lors de cet événement l’année prochaine à Vienne.
Je suis très heureux de répondre à d’éventuelles questions supplémentaires que vous pourriez avoir, mais je tiens également à vous remercier pour cette opportunité de présenter ici nos aspects autrichiens et notre perception de ce document important. Merci beaucoup.
Speech by Franziska Honsowitz-Friessnigg
Webinar, 27 October 2023, « The challenges of human fraternity »
Transcription
Yeah, thank you so much. And good afternoon from Vienna. Bonjour à toutes et à tous.
And please let me start by thanking the network of Pluriel and Mr. Michel Younès, Sultan Al Ali for the warm welcome and for the invitation to speak here today.
Thank you so much. I’m very happy to participate in this webinar on the challenges of universal fraternity in the preparation of the fifth anniversary of the signing of the Declaration by His Holiness Pope Francis and the Grand Imam of al-Assad, Mr. Ahmed al-Tayyeb.
The title of this document, Human Fraternity for Living Together, is highly relevant and valid. In my presentation, I will focus on three aspects.
First, I will start with the Document on human fraternity and showcase its relevance and key elements for dialogue and for reflection.
Of course, I think it was written in the outline. When the document was signed in 2019, I was the Austrian ambassador to the Holy See in Rome.
And now I’m the director of the department in the Austrian Foreign Office that deals in the area with interreligious and intercultural dialogue.
In the second part of my presentation there, I will outline how intercultural and interreligious dialogue essential elements of our Austrian foreign cultural policy.
I will expand on the role of the task force of cultures and religions and present our definition of dialogue and the most important outcome, which for us is the transformative potential, the transformative potential of dialogue.
In our dialogues, we usually include state and non-state actors.
And in concluding, I will present to you Austrian best practice examples in interreligious and intercultural dialogue, such as the platform of recognized religious communities or the Muslim Jewish Leadership Council or the Intercultural Achievement Award, which is an award which is distributed by the Austrian Foreign Office.
But let’s start with the basis. The basis is the Document on human fraternity.
I remember very well when I was in Rome in February 2019.
At that time when I was there, and we heard in the media that this document was signed, it attracted very high attention.
On the other hand, due to the fact that high religious leaders were acting so visibly together, on the other hand, the attention came because of the content of this very rich document.
The more we were analyzing and studying the document, the more new elements and aspects we found in it.
In principle, at least from my point of view, all the aspects culminated in the importance of dialogue.
A crucial paragraph is the following, and I quote from from the Document on human fraternity : « Dialogue, understanding, and the widespread promotion of a culture of tolerance, acceptance of others, and of living together peacefully would contribute significantly to reducing many economic, social, political, and environmental problems that weigh so heavily on a large part. »
Another quote on the importance of dialogue comes from Dr. Martin Luther King : « People are afraid of each other because they do not know each other, and they do not know each other because they do not communicate with each other, and they do not communicate with each other because they are separated from each other. »
I think both statements underline this, but also for social justice.
I would also to highlight another aspect of the human fraternity document, which in our view is equally important. It’s the aspect of research and reflection, exactly what we are doing here today.
The declaration says: « Al-Azhar and the Catholic Church, ask that this document become the object of research and reflection in all schools, universities, and institutes of formation, thus helping to educate new generations to bring goodness and peace to others, and to be defenders everywhere of the rights of the oppressed and of the least of our brothers and sisters. »
So how was this important declaration perceived? I want to talk today a bit about the Austrian perspective, and I shall concentrate on these two aspects of dialogue and of reflection.
In our actual government program, it is stated that Austria is understood as a place of dialogue, and that the dialogue between religions and cultures remains essential.
In fact, we have many years of experience in cultural diplomacy and development of cultural relations, and we support international dialogue initiatives with governmental and non-governmental participants, including representatives from academia, religion, and NGOs.
The growing importance of identity, religion, and culture in the context of our very complex global issues, and I think of climate crisis, migration, distributive justice, and many more.
These problems, they call for special instruments to deal with them. And these instruments are instruments of interreligious and intercultural dialogue, which are based on values and laws that include democracy, human rights, and the rule of law.
In this context, the involvement of civil society in representatives from academic, religious communities and NGOs is a key element in establishing or expanding the dialogue.
To make the importance of interreligious or intercultural dialogue visible, we have established a department for scientific cooperation and dialogue between cultures and religions at the Austrian Ministry of Foreign Affairs.
This is the department which I’m directing right now.
In 2007, we have established a special dialogue of cultures course, which meant the recognized religious communities in Austria, and we have 16 recognized religious communities in Austria.
In addition to the context with these 16 communities, the task force under the leadership of Ms. Alexander Rieger, whom many of you might know also personally from past events, this task force develops, coordinates, and implements intercultural and interreligious civil society dialogue strategies.
They also cover this very thematic complex of religion and diplomacy. I’m not dealing with this complex today, but this is also a very wide field of diplomacy, where you have separate working groups dealing with that topic.
But let me give you an idea what we understand when we talk of dialogue.
We understand dialogue as an interaction, and it goes beyond conversation. So we understand dialogue as an interaction between two or more sides, even if those sides are different, opposing, or even if they have irreconcilable opinions.
This is an interaction with openness to self-expression, listening to each other without judgments, and especially transformative potential.
So in short, dialogue for us is an interaction between two or more sides with a transformative potential. I think this is the key element of dialogue, which we are following.
It’s in dialogue on an equal, on an exchange, on a giving and taking.
We are convinced that intercultural and in this dialogue, that they can make a contribution, a significant contribution to the national confidence building and peacekeeping as the prevention of extremism.
Dialogue can also promote and strengthen freedom of religion or belief, and we do that through a best practice exchange.
Let’s come now to some concrete examples of our dialogue work which we are doing in the Foreign Office.
We are doing dialogue with state and non-state actors, and we follow their Track 1.5 approach. Track 1.5 means it is a dialogue that includes both state and civil society participants.
I mean, you all know that Track 1 is a dialogue on the state level, but we follow in this interreligious and intercultural dialogue, the 1.5 Track approach, because we think that it’s important to add civil society to our dialogue, and they form a complete and a full part of the delegations.
How do these dialogues work?
We arrange on a state level, we arrange meeting time and place. State level are mostly foreign offices, but also religious ministries. It depends on the country with whom we are having this dialogue.
Usually the dialogue rounds take place once a year, and we change every year it will be in Austria or will be in the partner country.
Once time and place is decided, then each country decides on the composition of the state delegation and of the non-state delegation, depending on the topics which we discuss, and the topics are also decided consensually.
And the actual exchange is in form mostly of an exchange of best practice examples. So we exchange on what is working very well in each country, on each side.
And the idea is to get also to know each other better, because as I said before when I was quoting Dr. Martin Luther King, when you know each other better, then it’s so much easier to exchange and talk about different topics, also difficult topics.
So to get to know each other better means that cultural exchange, for example, when we have delegations in Austria, we visit monasteries, but we also visit mosques, we visit synagogues.
We had recently a webinar on the importance of sacral music in different religions. So we had an exchange with different religious communities, also with teachers of different religious communities.
This all contributes to get to know each other much more better.
I mentioned before that we do an exchange of best practice examples. Just to illustrate that a bit more, I wanted to mention three best practice examples, which we mentioned inter alia in this dialogue.
One platform of recognized religious communities. I mentioned before we have 60 recognized religious communities in Austria.
And in 2012, there was the establishment of a platform of church and societies.
And that means the religious societies and religious communities, they among themselves, they created a structure for cooperation and the focus of the joint activities was exchanging views on important issues in their relationship between the state, just communities.
And in addition, relating to the implementation of religious freedom discussions on the confusion of churches and religious societies to a peaceful coexistence in Austria, and also in other countries.
The idea of this platform was to create the possibility that religious communities exchange among themselves on their problems, on their projects, and to be strong enough to present their issues outside to the state, be it internationally, to religious communities.
To religious communities outside of the country.
This one practice, which when we have occasions in Austria, we invite representatives of different religious communities to talk also about this platform and of advantages but also maybe problems, which they are encountering.
The second best practice example I wanted to mention is the Muslim Jewish Leadership Council.
This is a council, which has also an outreach to Europe, because in December 2016 14 European religious leaders, seven Jewish and seven Muslims founded the Muslim Jewish Leadership Council.
And the council’s advocacy upholds common values, calls for the protection of the universal right to freedom of religion and belief, and many more topics.
And it’s, it’s the same, a little bit as the national platform, but it goes beyond the borders, it goes also outside.
A third example which I wanted to, is a national,
which is working well, the Intercultural Achievement Award. It is a key project of the Austrian Federal Ministry for European and International Affairs.
This award honors successful and innovative civil society projects. It’s important, it’s, it’s, we talked about civil society projects now in the field of intellectuals and intercultural dialogue, both in Austria, but mostly on a global level.
We have received this year, more than 300 applications for this Intercultural and Interreligious Achievement Award. That means, is a very strong interest of civil society globally to make their projects, which they are doing visible.
And with these awards, they successfully break new ground in this intercultural dialogue. And we have done this for more than 10 years now, and each year we have more applications to be accepted and for this award.
And we are very happy that we are able, through this reward, to honor civil society projects in the cultural and interreligious dialogue.
To conclude, coming back to the perception of this declaration on human fraternity in Austria, because this is what you asked me to do, how to tell a little bit how this declaration was perceived in Austria.
I can say that this declaration was a confirmation of already existing interreligious and intercultural dialogue. It is especially the aspect of dialogue and reflection that has reinforced our activities.
And also in Austria, we want to highlight the fifth anniversary of the declaration in an event next year, as we think it is important to continuously deal with this very rich text and to further analyze it also with regard to our daily practices.
And maybe we’ll have the chance to see one or many of you at this event next year in Vienna.
I’m very happy to answer additional questions if you have, but I would also like to thank you for this opportunity to present here our Austrian aspects and our perception of this important document. Thank you so much.
« مداخلة فرانزيسكا هونسويتز-فريسنيج
ندوة عبر الويب في 27 أكتوبر 2023 »
شكرًا جزيلاً. ومساءً جميل من فيينا.
وأود أن أبدأ بشكر شبكة بلوريل والسيد ميشيل يونس وسلطان العلي على الترحيب الحار وعلى دعوتي للكلام هنا اليوم.
شكرًا جزيلاً. أنا سعيد جدًا بالمشاركة في هذه الندوة عبر الإنترنت حول تحديات الأخوة العالمية في إعداد الذكرى الخامسة لتوقيع الإعلان من قبل قداسته البابا فرنسيس والإمام الأكبر الأستاذ أحمد الطيب.
عنوان هذا الوثيقة، الأخوة الإنسانية للعيش المشترك، ذو صلة واهتمام كبيرين وصحة. في عرضي، سأركز على ثلاثة جوانب.
أولاً، سأبدأ بالوثيقة حول الأخوة الإنسانية وأستعرض أهميتها وعناصرها الرئيسية للحوار والتأمل.
بالطبع، أعتقد أنه تم كتابته في المخطط. عندما تم توقيع الوثيقة في عام 2019، كنت السفير النمساوي لدى الكرسي الرسولي في روما.
والآن أنا مدير قسم في السفارة النمساوية يعنى بالحوار الديني والثقافي بين الأديان المختلفة.
في الجزء الثاني من عرضي هناك، سأوضح كيف أن الحوار الثقافي والديني بين الثقافات والأديان هما عنصران أساسيان في سياسة الثقافة الخارجية النمساوية.
سأوسع في دور فريق المهمة للثقافات والأديان وسأقدم تعريفنا للحوار وأهم نتيجة لنا، والتي هي القدرة التحولية، القدرة التحولية للحوار.
في حواراتنا، نعتمد عادةً على المشاركة من الجهات الحكومية وغير الحكومية.
وفي الختام، سأقدم لكم أمثلة على أفضل الممارسات النمساوية في الحوار بين الأديان والثقافات، مثل منصة الجماعات الدينية المعترف بها أو مجلس القيادة المسلم اليهودي أو جائزة التحقيق الثقافي، وهي جائزة تمنحها وزارة الخارجية النمساوية.
لكن دعنا نبدأ بالأساسيات. الأساس هو وثيقة الأخوة الإنسانية.
أتذكر جيداً عندما كنت في روما في فبراير 2019.
في ذلك الوقت عندما كنت هناك، وعندما سمعنا في وسائل الإعلام أن هذا الوثيقة قد تم توقيعها، لفتت انتباهًا كبيرًا جدًا.
من ناحية أخرى، ونظرًا لأن القادة الدينيين العليا كانوا يتصرفون معًا بشكل ملحوظ، من ناحية أخرى، جاء الاهتمام بسبب محتوى هذا الوثيقة الغنية جدًا.
كلما قمنا بتحليل ودراسة الوثيقة، زاد عدد العناصر والجوانب الجديدة التي اكتشفناها فيها.
في المبدأ ، على الأقل من وجهة نظري ، تتجلى جميع الجوانب في أهمية الحوار.
فقرة حاسمة هي التالية، وأنا أقتبس من وثيقة الأخوة الإنسانية : « الحوار والتفاهم والترويج الواسع لثقافة التسامح وقبول الآخرين والعيش معا بسلام سيسهم بشكل كبير في تقليل العديد من المشاكل الاقتصادية والاجتماعية والسياسية والبيئية التي تثقل كثيرًا على جزء كبير. »
اقتباس آخر حول أهمية الحوار يأتي من الدكتور مارتن لوثر كينغ: « الناس يخافون بعضهم البعض لأنهم لا يعرفون بعضهم البعض، ولا يعرفون بعضهم البعض لأنهم لا يتواصلون مع بعضهم البعض، ولا يتواصلون مع بعضهم البعض لأنهم مفصولون عن بعضهم البعض. »
أعتقد أن كلا العبارتين تؤكدان ذلك، وأيضًا من أجل العدالة الاجتماعية.
أود أيضًا أن أسلط الضوء على جانب آخر من وثيقة الأخوة الإنسانية، والذي يعتبر في رأينا مهمًا بنفس القدر. إنه جانب البحث والتأمل، بالضبط ما نقوم به هنا اليوم.
تقول البيان: « تطلب الأزهر والكنيسة الكاثوليكية أن يصبح هذا الوثيقة موضوعًا للبحث والتأمل في جميع المدارس والجامعات ومعاهد التكوين، بهدف مساعدة تربية الأجيال الجديدة على جلب الخير والسلام للآخرين، وأن يكونوا المدافعين في كل مكان عن حقوق المظلومين وأصغر إخوتنا وأخواتنا. »
كيف تم تفسير هذا الإعلان الهام؟ أرغب في التحدث اليوم قليلاً عن وجهة نظر النمسا، وسأركز على هاتين الجانبين من الحوار والتأمل.
في برنامجنا الحكومي الحالي، يُذكر أن النمسا تُفهم على أنها مكان للحوار، وأن الحوار بين الأديان والثقافات لا يزال أمرًا أساسيًا.
في الواقع ، لدينا سنوات عديدة من الخبرة في الدبلوماسية الثقافية وتطوير العلاقات الثقافية ، وندعم مبادرات الحوار الدولي مع المشاركين الحكوميين وغير الحكوميين ، بما في ذلك ممثلي الأكاديمية والدين والمنظمات غير الحكومية.
الأهمية المتزايدة للهوية والدين والثقافة في سياق قضايانا العالمية المعقدة جدًا، وأفكر في أزمة المناخ والهجرة والعدالة التوزيعية وغيرها الكثير.
هذه المشاكل، تستدعي أدوات خاصة للتعامل معها. وهذه الأدوات هي أدوات الحوار الديني والثقافي، التي تستند إلى قيم وقوانين تشمل الديمقراطية وحقوق الإنسان وسيادة القانون.
في هذا السياق، يعد تشارك المجتمع المدني من خلال ممثلين من الجامعات والمجتمعات الدينية والمنظمات غير الحكومية عنصرًا رئيسيًا في إنشاء أو توسيع الحوار.
لتجعل أهمية الحوار البين الأديان أو الثقافات ظاهرة، قمنا بإنشاء قسم للتعاون العلمي والحوار بين الثقافات والأديان في وزارة الشؤون الخارجية النمساوية.
هذا هو القسم الذي أديره حاليا.
في عام 2007، أنشأنا دورة خاصة لحوار الثقافات، والتي تعني المجتمعات الدينية المعترف بها في النمسا، ولدينا 16 مجتمعًا دينيًا معترفًا في النمسا.
بالإضافة إلى السياق مع هذه الجمعيات الـ 16، تقوم فرقة العمل بقيادة السيدة ألكساندر ريجر، التي قد يعرفها الكثيرون منكم أيضًا شخصيًا من الأحداث السابقة، بتطوير وتنسيق وتنفيذ استراتيجيات الحوار الثقافي والديني بين المجتمع المدني.
يغطون أيضًا هذا المجمع الثيماتي جدًا للدين والدبلوماسية. لستُ متعاملًا مع هذا المجمع اليوم، ولكن هذا أيضًا مجال واسع جدًا في الدبلوماسية، حيث يوجد فرق عمل منفصلة تتعامل مع هذا الموضوع.
لكن دعني أعطيك فكرة عن ما نفهمه عندما نتحدث عن الحوار.
نحن نفهم الحوار كتفاعل، وهو يتجاوز المحادثة. لذلك نفهم الحوار كتفاعل بين جانبين أو أكثر، حتى لو كانت تلك الجوانب مختلفة، متعارضة، أو حتى لو كانت لديها آراء لا يمكن التوفيق فيها.
هذه تفاعلية مع فتح للتعبير عن الذات، والاستماع لبعضنا البعض بدون أحكام، وخصوصًا القدرة التحويلية.
إذاً، باختصار، الحوار بالنسبة لنا هو تفاعل بين جانبين أو أكثر بإمكانه تحقيق تحول. أعتقد أن هذا هو العنصر الأساسي للحوار الذي نتبعه.
إنه في حوار متساوٍ، في تبادل، في إعطاء وأخذ.
نحن مقتنعون بأن التواصل الثقافي والحوار بين الثقافات يمكن أن يسهم بشكل كبير في بناء الثقة الوطنية والحفاظ على السلام كوسيلة لمنع التطرف.
الحوار يمكن أيضًا أن يعزز ويقوي حرية الدين أو المعتقد، ونقوم بذلك من خلال تبادل أفضل الممارسات.
لنأتي الآن إلى بعض الأمثلة العملية لعملنا في الحوار الذي نقوم به في وزارة الخارجية.
نحن نقوم بإجراء حوار مع الجهات الحكومية وغير الحكومية، ونتبع نهجهم الخاص بالمسار 1.5. المسار 1.5 يعني أنه يشمل حوارًا يشترك فيه كل من المشاركين من الدولة والمجتمع المدني.
أعني، كما تعلمون جميعاً، أن المسار الأول هو حوار على المستوى الحكومي، ولكننا نتبع في هذا الحوار الديني والثقافي بين الأديان المسار 1.5، لأننا نعتقد أنه من المهم إضافة المجتمع المدني إلى حوارنا، وأنهم يشكلون جزءًا كاملاً وشاملاً من الوفود.
كيف تعمل هذه الحوارات؟
نحن ننظم على مستوى الدولة، نحدد وقت ومكان الاجتماع. المستوى الدولي يشمل في الغالب المكاتب الخارجية، ولكنه يشمل أيضًا الوزارات الدينية. يعتمد ذلك على البلد الذي نجري معه هذا الحوار.
عادة ما تجري جولات الحوار مرة واحدة في السنة، ونتغير كل عام سواء كانت في النمسا أو في البلد الشريك.
بمجرد تحديد الوقت والمكان، يقرر كل بلد تكوين وفد الدولة ووفد غير الدولة، اعتمادًا على المواضيع التي نناقشها، وتتم أيضًا تحديد المواضيع بالتوافق.
والتبادل الفعلي يتم في الغالب على شكل تبادل أمثلة عن أفضل الممارسات. لذا نتبادل المعلومات حول ما يعمل بشكل جيد جدا في كل بلد، من كلا الجانبين.
والفكرة هي أيضًا أن نتعرف على بعضنا البعض بشكل أفضل ، لأنه كما ذكرت سابقًا عندما كنت أقتبس الدكتور مارتن لوثر كينج ، عندما تتعرف على بعضكم البعض بشكل أفضل ، فإنه أسهل بكثير التبادل والحديث حول مواضيع مختلفة ، بما في ذلك المواضيع الصعبة.
لذا، لكي نتعرف على بعضنا البعض بشكل أفضل يعني ذلك التبادل الثقافي، على سبيل المثال، عندما تأتي وفودنا إلى النمسا، نقوم بزيارة الأديرة، ولكننا أيضًا نزور المساجد والكنائس اليهودية.
أقمنا مؤخرًا ندوة عبر الإنترنت حول أهمية الموسيقى الدينية في الأديان المختلفة. لذلك، قمنا بتبادل الآراء مع مختلف الجماعات الدينية، بما في ذلك مع معلمي الجماعات الدينية المختلفة.
كل هذا يساهم في التعرف على بعضنا البعض بشكل أفضل بكثير.
ذكرت من قبل أننا نقوم بتبادل أفضل أمثلة الممارسات. فقط لتوضيح ذلك قليلاً، أردت أن أذكر ثلاثة أمثلة لأفضل الممارسات، التي ذكرناها بين الآخر في هذا الحوار.
منصة واحدة للجماعات الدينية المعترف بها. ذكرت سابقًا أن لدينا 60 جماعة دينية معترف بها في النمسا.
وفي عام 2012، تم إنشاء منصة للكنيسة والمجتمعات.
وهذا يعني أن المجتمعات الدينية والجماعات الدينية، قاموا بإنشاء هيكل للتعاون بينهم، وتركزت الأنشطة المشتركة على تبادل الآراء حول القضايا الهامة في علاقتهم مع الدولة والمجتمعات العادلة.
وبالإضافة إلى ذلك، فيما يتعلق بتنفيذ مناقشات حول حرية العقيدة بشأن الارتباك بين الكنائس والجمعيات الدينية للتعايش السلمي في النمسا، وأيضًا في دول أخرى.
فكرة هذه المنصة كانت لخلق إمكانية تبادل الطوائف الدينية بينها حول مشاكلها ومشاريعها، وأن تكون قوية بما فيه الكفاية لتقديم قضاياها إلى الخارج وإلى الدولة، سواء على المستوى الدولي أو للطوائف الدينية.
إلى المجتمعات الدينية خارج البلاد.
هذه الممارسة الواحدة التي عندما نواجه فرصًا في النمسا، ندعو ممثلين عن مختلف الطوائف الدينية للحديث أيضًا عن هذه المنصة والفوائد وربما المشاكل التي يواجهونها.
أرغب في ذكر المثال الثاني لأفضل الممارسات وهو مجلس القيادة المسلم اليهودي.
هذا هو مجلس يتمتع أيضًا بتواصل مع أوروبا، حيث تأسس في ديسمبر 2016 مجلس القيادة المسلمة اليهودية بمشاركة 14 زعيمًا دينيًا أوروبيًا، سبعة منهم يهود وسبعة مسلمين.
وتدافع المجلس عن القيم المشتركة، وتدعو إلى حماية الحق العالمي في حرية الدين والمعتقد، والعديد من المواضيع الأخرى.
وهو، إنها نفسها، إلى حد ما كمنصة وطنية، لكنها تتجاوز الحدود، وتمتد أيضًا خارجها.
المثال الثالث الذي أردت أن أذكره هو مثال وطني.
الذي يعمل بشكل جيد ، جائزة الإنجاز الثقافي. إنه مشروع رئيسي لوزارة الشؤون الأوروبية والدولية النمساوية.
تكرّم هذه الجائزة المشاريع الناجحة والمبتكرة في المجتمع المدني. إنها مهمة، إنها، إنها، نحن تحدثنا الآن عن مشاريع المجتمع المدني في مجال الفكريين والحوار بين الثقافات، سواء في النمسا، ولكن في الغالب على المستوى العالمي.
لقد تلقينا هذا العام أكثر من 300 طلب لجائزة الإنجاز الثقافي والديني المتعدد الثقافات. وهذا يعني وجود اهتمام قوي جدًا من المجتمع المدني على مستوى عالمي لجعل مشاريعهم المرئية التي يقومون بها.
ومع هذه الجوائز، ينجحون في فتح آفاق جديدة في هذا الحوار بين الثقافات. وقد قمنا بذلك لأكثر من 10 سنوات الآن، وكل عام لدينا المزيد من التطبيقات ليتم قبولها ومن أجل هذه الجائزة.
ونحن سعداء جداً لأننا قادرون، من خلال هذه الجائزة، على تكريم مشاريع المجتمع المدني في حوار الثقافات والأديان.
لنختم، ونعود إلى تصور هذا الإعلان عن أخوة الإنسان في النمسا، لأن هذا ما طلبت مني فعله، كيف يمكننا أن نروي قليلاً كيف تم استقبال هذا الإعلان في النمسا.
أستطيع أن أقول أن هذا الإعلان كان تأكيدًا للحوار الديني والثقافي الموجود بالفعل. ولا شك أن جانب الحوار والتأمل هو ما قوى أنشطتنا بشكل خاص.
وأيضًا في النمسا، نرغب في التأكيد على الذكرى الخامسة للإعلان في حدث العام المقبل، حيث نعتقد أنه من المهم التعامل باستمرار مع هذا النص الغني جدًا وتحليله بشكل أعمق أيضًا فيما يتعلق بممارساتنا اليومية.
وربما سنحظى بفرصة رؤية أحدكم أو العديد منكم في هذا الحدث العام المقبل في فيينا.
أنا سعيد جدًا بالإجابة على أي أسئلة إضافية إذا كانت لديكم، ولكني أود أيضًا أن أشكركم على هذه الفرصة لتقديم جوانبنا النمساوية وتصورنا لهذا الوثيقة الهامة. شكرًا جزيلاً لكم.
publication
S’exprimer librement en islam
Quelle est la doctrine islamique du blasphème, injure faite à Dieu, à la religion et au Prophète ? Qu’en est-il de l’interdiction de la représentation figurée de Muhammad ? Peut-on croire ou abjure...
publication
Les minorités religieuses entre les rives méditerranéennes : une étude du statut des minorités religieuses dans le contexte méditerranéen (REMiMEsO) – Rapport final
Le projet REMiMESo, dirigé par Ilaria Valenzi et soutenu par le ministère italien des Affaires étrangères, explore la situation des minorités religieuses dans cinq pays du bassin méditerranéen : Is...
publication
Femmes, capacité d’action et religion. Enjeux sociaux et juridiques dans l’espace public méditerranéen
Sur les deux rives méditerranéennes, l’agence des femmes est articulée par de nouveaux acteurs sociaux et juridiques qui font face au facteur religieux à la fois comme un atout et comme un fr...
article
Le genre du récit du Mawlid au milieu du xiie h./xviiie siècle comme illustré par al-Barzanjī
Parmi les œuvres de la littérature arabe relatives à la célébration de la naissance du Prophète, le Mawlid d’al-Barzanjī est un texte qui a acquis une grande popularité et s’est répandu dans de gra...
videos
L’histoire du Coran selon les sources musulmanes
Les professeurs Shady Nasser, de Harvard, et Gabriel Reynolds, de l'université Notre Dame, explorent l'histoire de la révélation et de la compilation du Coran selon les sources musulmanes tradition...
article
Le Document d’Abu Dhabi : une potentielle pierre angulaire pour le dialogue islamo-chrétien dans les contextes éducatifs italiens
En Italie, le phénomène migratoire a également eu un impact sur le système scolaire, devenant un champ potentiel intéressant pour les rencontres interculturelles et interreligieuses. En ce qui conc...
videos
Pensée chrétienne, pensée musulmane et enjeux de société : lancement de la chaire « Théologies en dialogue »
Le mercredi 25 septembre 2024, cette conférence inaugurale présente une nouvelle chaire intitulée "Théologies en dialogue" à la Faculté de théologie de l'Université catholique de Lyon. Les interven...
publication
Renouveau et dynamiques de l’islamologie en Europe
« Dans un contexte international troublé où l’islam est parfois défini comme marqueur idéologique de nombreux conflits, des recherches académiques mobilisant l’histoire, la sociologie, la science p...